J’ai été surprise par quelques énumérations humoristiques, façon Gilles L., je n’ai pas souvenir de cela de la part de Virginie Grimaldi.
J’ai été émue, par la vie d’adolescentes des sœurs, qui m’a fait remonter quelques bons souvenirs personnels.
J’ai été triste, par la constatation de la dégringolade de Jean.
J’ai réfléchi au sens de la vie, par le changement d’attitude de Juliane.
J’ai été éblouie, par le formidable (et envieux) voyage des quelques derniers chapitres.
Que dire d’autre ? A lire quand on est en forme moralement ! Sinon, ça plombe un peu.
Je lui donne un 8,5/10.
4ème de couverture : Juliane recueille son père Jean après l'incendie de sa maison. Personnage haut en couleur qui passe son temps à dépenser sa retraite au téléachat et à écouter du hard rock à fond, Jean voit sa mémoire et sa raison défaillir. Constatant l'inéluctable, Juliane tente de recréer un lien avec ce père qu'elle apprend à découvrir.
Quelques citations, trait d’humour :
"Je n'ai jamais vu quelqu'un courir aussi lentement. Le verbe marcher a été inventé pour les gens qui courent comme mon père. J'ai l'impression de regarder une vidéo au ralenti."
"Mon père est la seule personne sur terre à marcher plus vite qu'elle ne court".
"Ma mère n'a plus ni oeil au beurre noir ni soixante-cinq ans. Son opération des paupières lui en a fait perdre dix. Bientôt, c'est elle qui va m'appeler maman."